mercredi 22 mars 2023

Japon 2023 - Jour 14 - Imabari

Un peu de train côtier aujourd'hui pour rejoindre Imabari.
Sans doute un joli port de pêche quand on le voit par temps clair.
Là c'est pas fabuleux, mais vous verrez bien assez vite.

Même si on n'en partage pas beaucoup ici, vous savez sans doute que le Japon se distingue (aussi) par ses plaques d'égouts. Ici elles sont visiblement en l'honneur des drakkars nippons, avec dragon en figure de proue. Si.


Bref, après un changement express de moyen de transport, nous voilà dans le bus pour aller sur Ōmishima, petite île coincée entre Shikoku et Honshū.

Au premier virage en partant de la gare, une hélice géante.
Ça a le mérite de confirmer qu'on est pas loin d'un port.


Une hélice, mais aussi une Statue de la Liberté, sur le toit d'un immeuble.
Parce que pourquoi pas.


La route se poursuit dans la semi purée de pois, d'île en île (2 à traverser avant Ōmishima).
Je vous assure qu'il y a un pont suspendu quelque part dans le fond.


Pourquoi aller se perdre à Ōmishima, me direz vous.
Parce qu'il y a deux choses remarquables :
Un des plus anciens temples du Japon, et le musée qui y est rattaché.

Au temple, nous sommes accueillis par des sakura (c'était pas le thème du voyage, mais visiblement on tombe au bon moment).

Mais aussi des arbres de plus de 1600 ans.
(On a vu dans le musée une peinture sur rouleau représentant le temple il y a quelques siècles, et ces arbres y figurent).


Ne pouvant montrer la-dite peinture parce que dans ce musée paumé les photos sont interdites, je vous mets à la place des omikuji assez négatifs pour avoir été confiés au temple pour purification.


Visiblement il y a un avant/après assez net sur cet escalier.


Après le temple, le musée.
Les musées en fait, puisqu'il u en a deux, côte à côte.

Le premier, sobrement nommé 'salle des trésors du sanctuaire', contient une palanquée d'armures historiques (surtout du 14ème siècle, mais certaines sont plus anciennes), et des lames couvrant 9 siècles d'histoire militaire (de vieux tachi très fins du 11ème à un guntō moderne de 1941).
Des Naginata et Nagamaki magnifiques côtoient des Otaichi de plus d'1,5m de long pour 3 ou 4 kilos.
C'était superbe, mais ces andouilles refusent qu'on prenne des photos. Je n'ai aucune idée de pourquoi.
Dans les pièces marquantes, la Naginata de Tomoe Gozen, datée de 1183. 80 magnifiques centimètres de lame.
Faute de pouvoir me faire ma collection de clichés référencés, j'ai pris les 2 catalogues de l'expo : un pour les armures+armes longues, l'autre pour les sabres. C'est tout en japonais et les références sont agrégées en fin de livre. J'ai pas fini d'user google trad et de coller des post-it.


Et à côté de ces merveilles, un "musée maritime".
(Retour de l'hélice, du moins de sa petite soeur).
Ce musée, est un bric-à-brac total, organisé en vrac, où des fossiles côtoient des minéraux, des collections de coquilles et de carapaces de crustacés. 
Rien de mémorable mis à part que le ciel s'est éclairci et a retrouvé des couleurs.


En attendant le bus retour, pause pique-nique sur le port, sur cet embarcadère désert. 



Nous voilà de retour à Imabari, sur le port.


Un cormoran se sèche au vent.


Et un rapace prend la pause.


Direction le Château d'Imabari, dernière attraction du coin (y a littéralement rien d'autre à faire à moins d'une heure à la ronde).
Ce somptueux château étant intégralement en béton (ils les reconstruisent pas tous en bois), on s'est épargné la visite de la tour. Mais tout le reste étant accessible librement, on s'est un peu éternisé.
Ça, c'est vu depuis la cour du temple qui est accolé au château.
(Temple en toc aussi, je vous épargne l'allée de torii rouges en métal ^^).


Et vu depuis le bord des douves.


Ce joli port de pêche doit sans doute être animé quelques jours dans l'année, mais visiblement pas les mercredi de mars à 16h.
Renseignement pris, c'est jour de fermeture des commerces des la galerie.
Tanpis.


Pour la peine, je vous laisse avec une autre lanterne.
Pas vraiment neuve, mais clairement en meilleur état que celle d'hier.



3 commentaires:

  1. Qu'est-ce c'est un omikuji ?

    RépondreSupprimer
  2. Best practice de temple 1o1 :
    Omikuji, littéralement c'est 'loterie sacrée', en gros une divination.
    Y a plusieurs principes de tirage :
    - tu pioche au pif dans une urne
    - tu secoues une boite jusqu'à ce qu'une baguette sorte avec un numéro, tu trouves le tiroir du même numéro, tu prends un papier dans le tiroir.
    Si la divination est bénéfique, tu pars avec,
    Si la divination est moins cool, tu la noues dans le temple (il y a souvent des étendoirs dédiés, mais une branche d'arbre peut faire office) qui va se charger de la purifier.
    Voilou :)

    RépondreSupprimer