Japon 2017 - Jour 15

Dernière journée de balade, nuit à faire les valises au chausse pied et en évitant de sauter dessus à pieds joints, et demain vol retour vers Paris.

Très peu de photos, temps à la balade légère, le nez en l'air et les mains dans les poches.

Le matin, descente à Akihabara pour le petit déjeuner chez Mister Donut.
2 pon de ring plus tard, on croise un scooter décoré comme seuls les japonais savent le faire.

Mais l'objectif principal de la journée, c'est aller dire au revoir au Gundam d'Odaiba.
Cette nuit il sera démonté pour faire place à un nouveau robot à l'automne prochain.

Il chausse du combien ?

Petit tour au musée-boutique dédié à l'univers Gundam au 7ème étage de l'immeuble situé derrière.
Quasi toute la gamme est montée et visible sous vitrine. C'est assez bluffant en fait de voir tout à ça rassemblé au même endroit.

Retour vers Tokyo en passant par le Rainbow Bridge.

Et dernier tour d'Akiba pour voir des nouvelles boutiques et en profiter pour découvrir deux nouvelles adresses.

La soirée a été passée à Shibuya dans un bar spécialisé dans l'umeshu (alcool de prune), mais pas que.
10 mètres carrés, 5000 entrées sur la carte, des murs recouverts d'étiquettes et de bouteilles.
Très sympa !

Japon 2017 - Jour 14

Trois activités principales aujourd'hui : orgie, culture, courses.

Pour l'orgie, il faut prendre le train, et aller au fin fond de la banlieue.
Donc petite vue depuis le quai.
Je ne vois pas ce qui vous fait dire qu'il y a overdose de pubs et enseignes.

Sortir du centre de Tokyo, c'est traverser des rivières, et y voir des choses originales.
Là, un monsieur fait du ski-nautique.

La banlieue de Tokyo, c'est aussi des maisons à taille humaine, avec des toits bleus.
C'est joli un toit bleu.

Et à l'arrivée, Ichigo-gari.
Littéralement "chasse à la fraise".
15€, 30minutes, et une serre à disposition. Au prix des fruits au Japon, c'est pas si cher, et c'est une expérience très sympa. À faire une fois, tous les 10ans, le temps d'éliminer l'occurence précédente.
Pour cause d'un départ un peu trop rapide, je me suis arrêté à 60, mais c'est déjà pas mal.

Oui, ils les font pousser en hauteur, ça évite de se baisser.

Retour par le même chemin. Les rails, enfin, la voie fait un peu montagnes russes, mais la vue est sympa, surtout dans un train sans conducteur.

Les terrains d'entrainement de Baseball sont occupés, samedi oblige.

Musashi pointe le bout de son nez, on approche de l'arrivée.

Direction Shimbashi pour le NHK Broadcasting Museum.
Le musée de la diffusion de la NHK.
En gros, "musée de l'histoire de la diffusion de TF1".
Mais avant ça, Shimbashi, c'est une locomotive à vapeur qui trône devant la gare.

Et la Tokyo Tower, visible non loin de là.

À côté du musée, un temple nous offre des escaliers plutôt vertigineux.
Heureusement pour nos genoux, on est arrivés de l'autre côté.

Quant au musée, bonne surprise, il est gratuit.
Il présente un historique de la TV au Japon, et des grands évènements qui l'ont fait progresser (les JO de 64 y sont pour beaucoup).
Pas mal d'équipement vintage sont présentés.
Tel ce magnétophone à bande.

Ou cet ancêtre de GoPro.

Quand aux mascottes d'époque, je vous laisse admirer le regard malsain de ce lapin.

Une reconstitution d'un intérieur japonais des années 60 illustre une partie de la visite.

Une heure plus tard, on est quand même content que l'entrée soit libre, parce que c'était pas foufou.
Mais voir les équipements d'époque était sympa.

Soirée à Akihabara, pour changer.
Et se ruiner en maquette pour cause d'une boutique où tout était à -20%, sauf "ce qui est marqué -30%", dixit le vendeur.

Pour cause de mains pleines de maquettes, je vous remet une photo d'Akiba le soir.
Et non, c'est pas la voiture de Starsky et Hutch, mais juste un taxi.

Demain, Odaiba et sans doute (encore) Akiba pour finir le voyage.

Japon 2017 - Jour 13

Trois quartiers emblématiques de Tokyo aujourd'hui, mais vous n'en verrez que deux, balade oblige et jours des derniers achats surtout.

Tout d'abord, marche depuis l'hôtel jusqu'à Asakusa, en passant par Ameyoko et Ueno qui sont sur le chemin.

On croise un quart de pomme, sur un carrefour.
D'après la plaque descriptive, c'est une illustration du proverbe anglais (jetez lui assez fort une pomme par jour, le toubib restera à distance).

Au Japon, les travaux s'excusent pour la gêne occasionnée.
Par l'intermédiaire d'un ourson, décoré avec des sakura, saison oblige.

Ameyoko se réveille.

Ne me demandez pas pourquoi, mais j'adore ce quartier.

Tiens Musashi se montre, dans l'enfilade d'une rue.
On est dans la bonne direction pour Asakusa.

Détail cocasse, des couverts géants sont plantés dans la façade du resto à droite.

Touristes en kimono.
C'est un peu kitch, mais ça met de la couleur dans les photos.

Hop, Asakusa et la Kaminarimon.
Comme elle doit être prise en photo 2000fois par minute entre 9h et 21h, j'ai essayé de changer un peu le point de vue.

Après nos deux Escape-Rooms victorieuses (et haut la main en plus), retour vers ueno pour manger et prendre le métro vers Shinjuku.
En chemin, passage par Kappabashi-dori, la rue des magasins d'ustensiles culinaires.
Certains vendent de emportes-pièce.
Plein.

Sur le chemin, découverte d'un petit temple qui a des Omikuji assez jolis.

Et des visiteuses en kimono, ce qui ne gâche rien et permet des photos sympas.

Le petit carrefour de Ueno, juste devant la gare, vu depuis la passerelle piétonne. Il n'y a pas grand monde, profitons-en.

Ahhh, Ameyoko vers 13h, c'est beaucoup animé.
(et surexposé aussi, désolé, j'ai pas le temps de traiter les photos le soir, elle sera mieux dans le best-of final).

Je vous épargne donc Shinjuku, vu que je n'y ai quasiment pas fait de photo, et qu'on a passé plus de temps dans les immeubles que dans la rue.

Pareil pour Akihabara, le soir, notre passage étant dédié aux courses de modélisme.
Mais je vous mets une petite vue du pont et des immeubles mitoyens, parce que je ne m'en lasse pas, surtout à la nuit tombante.

Le planning de demain étant encore flou, ça sera une surprise :)

Japon 2017 - Jour 12

Journée placée sous le signe de le pluie, et donc sous un ciel très bas, très gris et très mouillé.
Les photos sous la pluie, c'est bien mais on s'en lasse, donc pas grand chose à se mettre sous la dent.

Du coup, point d'image de la balade à Shibuya.
Notez, on y allait surtout faire les boutiques, fin de séjour oblige.
Mandarake  (des goodies, de l'occaz, des figurines, des artbooks...) puis Tokyu Hands (tout pour les travaux manuels, et le reste).

Ensuite, petite balade digestive vers Harajuku, pour aller au café.
Enfin, dans un café.
Dans ce que les japonais appellent un café.
En chemin, on croise un camion de pompiers.
Je dois avoir encore l'âme d'un petit garçon quelque par bien cachée sous la viande, mais quand je vois passer un camion de pompiers, je le prends en photo.

Et pour les bus colorés, c'est pareil.
L'autre jour ils louchaient, ici ils ont le sourire.

Et voilà le café.
En fait de café, on paye à l'heure pour papouiller les bestioles proposées.
La dernière fois c'était des chats Bengal.
Là des hérissons.
(d'élevage donc pas blindés de puces).
Une fois passé le côté oursin, c'est super choupinet en fait.

Coucou toi !

Bref, ça gigote, ça renifle beaucoup, ça bouge pas mal, mais ça reste un moment très fun.

Retour dans les rues, où les parapluies fleurissent.
Admirez les pois !

Et une petite dernière de la route, pour la route.

Fin de journée à Akihabara (toujours sous la pluie) pour les achats (le début des achats, ok) modélisme et maquettes.
Ensuite, on a enfilé la chemise pour aller dans un resto un peu chic (et un peu cher), histoire de tester.
Mon avis sur le sujet est qu'il était pas très rieur le sanglier.

À Demain, en espérant du soleil.

Japon 2017 - Jour 11

De l'inattendu et du très sympa aujourd'hui. Plein de jolies découvertes.

Mais tout d'abord, pour pas perdre les habitudes. Un peu de train.
Shinkansen, puis train local, puis tchou-tchou rustique pour nous mener sur la côte.

Depuis le Shinkansen, retour vers Tokyo oblige, coucou au Fuji par la fenêtre.

Et à l'arrivée, quand je dis tchou-tchou c'est pas une blague.
Ça c'est donc le train.

Et ça la gare.
Juste pour la blague, à l'arrêt précédent, une annonce était faîte pour prévenir que la gare était petite et que donc la première porte de la voiture de tête ne s'ouvrirait pas.

Une fois les sacs posés à l'hôtel, direction Enoshima. La presqu'île, là.
C'est un gros caillou accessible par un pont.

Et sur le caillou, y a des temples, un port, un phare et un complexe de spa-onsen-piscines.

Et des boutiques, un peu pièges à touristes mais pas tant que ça. Enfin moins que chez nous.

Comme d'habitude, les temples se chargent d'essayer d'exaucer les voeux. Et sur les tablettes, il n'y a pas que du texte.

Plus on monte dans les hauteurs, plus la vue s'améliore. Hop, dans une trouée d'arbres, vue sur la ville en contre-bas et sur le pont.

Au détour d'un chemin, un petit jardin et des fleurs qui pour une fois depuis dix jours ne sont pas accrochées dans des arbres.

Un dragon se charge d'alimenter une des fontaines locales.

Et dans le ciels des pitizoisos.

Mais dans les arbres aussi.
Tiens ! Un cerisier en fleur, et avec feuilles celui là.

Suite de notre traversée d'île, ça monte, ça descend ... et on a pris l'option usure de semelles.
(D'autres touristes payent les escalators mis à disposition sur certains tronçons).

Un temple dédié à Fudō-Myōō.
Je ne suis pas plus que ça concerné par les temples et autres sanctuaires, mais ça reste de jolis lieux et au Japon il y en a tous les deux cent mètres, donc c'est difficile de faire l'impasse.
Quand en plus, ça parle de Fudō-Myōō, je ne peux que lever un sourcil intéressé, vu que, pour faire simple, c'est un peu le saint patron des artistes martiaux.

Dans une boutique à souvenirs, un peu plus loin, le bon goût japonais s'exprime dans toute sa splendeur.

Tiens, un autre temple.

Et une grotte gardée par un dragon. Je l'imagine bien accroché au plafond du salon, j'avoue.

Au bout du chemin, on est les pieds dans l'eau,

et la marée remontant, on essaye de faire des photos sympa avec les moyens du bord (c'est à dire trop de lumière et pas les filtres magiques pour faire des pauses ultra-longues).

Après une petite balade sur la jetée, retour vers la ville, dont les derniers visiteurs partent pendant que les magasins ferment.

Pour nous, ce sera le Enoshima Spa.
C'est un gros hôtel/resort qui accueille des bains, des piscines chauffées (du bouillon, en gros), un sauna, et tout ce qui va autour.
Mis à par les extras à la carte, l'entrée le soir c'est 1700Yens (15€) pour l'accès aux piscines mixtes, aux bains japonais (hommes ou femmes) et au sauna.
Appareils photos interdits, donc je vous laisse profiter de la vue sur une des piscines extérieurs piquée sur le site officiel.
Sous la pluie plutôt fraiche (oui, ce soir il pleut), face à l'océan et à la côte japonaise, trempé jusqu'au cou dans de l'eau à 30degrés, y a pire pour passer la soirée.

Demain, retour à la civilisation, à nous Tokyo.
(Comme d'habitude, je préviens que la fin de séjour sera sans doute moins chargée en photos).