mardi 28 février 2017

Japon 2017 - Jour 10

Nagoya nous voilà !

Avant d'y arriver, il faut prendre le Shinkansen, et renseignements pris à l'avance, on peut même prendre un Shinkansen Evangelion !
Le Japon n'ayant peur de rien, quand ils ont un truc cool ils le mettent à toutes les sauces (mais souvent teriyaki, avouons le). Bref, entre le Gundam taille réelle installé à Odaiba depuis quelques années (mais qui va être démonté dans la nuit du 05 au 06 Mars, on en reparlera la semaine prochaine) et les mascottes des futurs Jeux Olympiques de 2020 qui sont toutes issues de la pop culture (et pas crées sur concours pour l'occasion et donc condamnées à un bide magistral - pensée émue pour Footix), ils ont aussi un train Evangelion. C'est un peu comme si on avait un TGV décoré façon Astérix, pour situer.
Ceux qui connaissent l'animé, pas besoin de vous faire un dessin.
Ceux qui ne connaissent pas, foncez, c'est super bien sauf la

Bref, quand la SNCF locale et la Gainax (les détenteurs des droits d'Evangelion) s'associent pour décorer un train, ils le font pas à moitié.
L'extérieur est donc intégralement décoré façon EVA-01

Mais aussi les rideaux aux fenêtres qui rappellent des éléments de l'anime.

Ainsi que les appuis-tête,

Et une voiture est même dédiée à l'installation du cockpit du mécha.

Ce voyage fort sympathique fini, nous arrivons à Nagoya.
La statue à la sortie de la gare vaut son pesant de cacahuètes.

Et l'immeuble à deux cent mètres de là aussi.

En approchant de notre hôtel, cette chose braille au coin de la rue.
C'est une sorte de théâtre de Kabuki animé, qui à heure fixe joue une petite scène, avec parole et musique.
Sur le coup ça surprend.

De l'autre côté de la rue, le musée des sciences.
En y entrant, on ne pensait pas y passer trois heures.

Entre, un étage réservé aux éléments chimiques.

Et un autre plein d'expériences interactives sur différents principes mécaniques.

Le simulateur de tornade faisait aussi son petit effet.

En ressortant, balade dans les quartiers animés de la ville.
Et arrêt devant ce vélo sobre et discret.

Quelques petites transversales plus tard,

On retombe sur les grosses artères et leur grappes de lampadaires.

Découverte nocturne de la tour de Nagoya, qui n'a rien de remarquable mis à part peut-être son éclairage.

Tiens, une grande roue sur un immeuble.
Ça faisait longtemps.
(Cf épisodes passés à Osaka et Tokyo)

Retour inattendu via une galerie marchande souterraine, qui sent bon les années soixante.

La déco a le mérite de l'originalité.

Et même si de nombreux magasins sont fermés pour cause d'heure tardive, les salarymen plus ou moins imbibés sont présents.

Au bout de cette galerie, un quai de métro.
Pratique pour les dernières courses avant de rentrer, et plus sympa que la circulation du dessus, avec ses bruits et ses feux.

Demain, trempette à Enoshima.

lundi 27 février 2017

Japon 2017 - Jour 09

Mes pieds soufrent, épisode suivant.
Le pire c'est que c'était pas prévu.

Deux heures de Shinkansen pour commencer la journée, et arrivée vers midi à Okayama, première de nos 3 étapes de chemin retour vers Tokyo.
Nous y attendent, un château, un jardin et un musée avec une collection féodale sympa (armes et armures donc ^^).

On accède au château en ligne droite depuis la gare, en longeant une assez grande rue.
Qui dit grande grue, dit transports en commun.
Et donc, en l'occurence, un bus qui louche.

Mais aussi des tramways.
De toutes époques.
En noir.

Ou en blanc et bleu.

Un peu plus loin, la décoration des immeubles a le mérite de l'originalité.

Et voilà le château.

Enfin, la version de 1966 du château.

En béton.
Reconstruit en partie après qu'on bombardement l'ait rasé pendant la guerre.

Il est à peut près dans sa forme d'origine (que le donjon principal a été reconstruit), et dans ses couleurs d'époque.
Le château du corbeau noir, il se fait appeler.
Merci au piaf qui passait par là.

Ensuite, parce que les visites express de château en béton ça va bien deux minutes, direction le jardin voisin, sur l'île.
Un peu triste pour cause de fin d'hiver (donc pas de pelouses verdoyantes ni de massifs de fleurs exubérants), il présente quand même quelques points d'intérêts sympa.

Et des pruniers en fleur, pour pas perdre le fil d'un jour sur l'autre.

Tiens, un corbeau noir à l'horizon.

À Okayama, les musées sont fermés le lundi.
On vient de l'apprendre.
Donc pas de musée, mais on a repéré sur la carte un grand passage couvert.
Allons-y de ce pas.
Et gag, un ptérodactyle surplombe une des allées.

Un peu plus loin, ce sont des statues "Alice au pays des merveilles" qui décorent le trottoir.

Le lundi après-midi c'est visiblement assez calme dans le quartier.
Ça nous fait une balade d'autant plus tranquille pour se remettre de l'agitation du temple d'hier.

Retour sur la grande rue à côté de la gare, pour découvrir la version moderne des tramways du coin.

Et finir la soirée dans un énorme centre commercial qui ferait passer les Quatre Temps, à la Défense, pour la supérette du coin. La version crade, bien sûr.

Demain, Nagoya.

dimanche 26 février 2017

Japon 2017 - Jour 08

Bobo les pieds !
En gros, en plus d'une visite détaillée des transports en commun en périphérie de Fukuoka, on a pas mal marché. Mais on a vu plein de trucs cools.

Train, puis bus, puis bateau.
Avant de prendre le bateau et en attendant que la machine à ticket arrête de se mettre en sécurité, on fait un petit tour du port, enfin, des 200 mètres carrés autour de l'embarcadère, on tombe sur un des chats locaux, pas farouche, et ça donne ça.

Ensuite quinze minutes de ferry pour rejoindre Ainoshima, une île au large de Fukuoka, au nord.

C'est une des îles à chats du Japon.
Et c'est fun.
500 habitants humains, plus d'une centaines de félins, de toutes confessions.
La vie est dure de bon matin.

Regard blasé sur les nouveaux touristes.

Réveil musculaire matinal.

Zen et serein, on attend l'apéro à côté du dernier cadavre.

Voire on tire la langue à l'énième photographe qui couine des "miaou" dans l'espoir qu'on pose.

Cause toujours tu m'intéresses.

Remarquez les avancées technologiques locales, ils ont des mini camions amphibies.

Mais non je pose pas, je médite.

Petit regard vers notre ferry qui nous attend.

Yin et yang se tapent gaiement dessus, amicalement.

Le roi du port, c'est lui.

Et on repart vers la civilisation en laissant d'autres visiteurs et les pêcheurs locaux derrière nous.

Une traversée nord-sud de Fukuoka plus tard, en train (après le bateau et le bus), et nous voilà au Dazaifu, le grand temple à voir dans le coin.
Il est vendu par les autochtones comme le Kiomizu-Dera local, et c'est à croire qu'ils n'ont pas vu l'original...
Dimanche après-midi en banlieue de Fukuoka, on sent vite qu'il n'y a pas grand chose à faire d'autre. On est pas tout seuls

Rue commerçante piège à touristes, passage obligé de tous les gros temples du style.
Si vous voulez une théière géante, ils ont.

La cour principale du temple, ses lanternes, et sa fontaine.

Un miko passe par là, je shoote.
C'est joli un hakama rouge.

Session calligraphie, histoire de remplir un peu plus le carnet dédié.

Les pruniers en fleur ont du participer à l'affluence.

Comme je l'expliquais précédemment, les omikuji qui annonces une 'mauvaise fortune' sont laissés à purifier au temple. Et on apprend ça très tôt ici.

Tiens, encore un truc très japonais. Trente photographes grabataires qui mitraillent une pauvre fille.
Je suppose qu'il s'agit d'un des clubs de photo local qui a loué les services d'un modèle pour profiter du temple et des fleurs pour faire un shooting.
C'est sordide.

suite de la visite avec une montée sur la colline sous des torii rouges.

en plus des torii, certains arbres valent le détour.

Ils le valent tellement que même le temple ne les touche pas, mais les intègre.

Deuxième bain de foule pour rejoindre la gare.

Le bon goût japonais s'exprime aussi dans les tenues pour rats à poils longs.
Admirez ces fraises à quatre pattes.

Au milieu de la foule, un bonze fait l'aumône pour son temple.

Retour via un des trains de banlieue comme le Japon sait les entretenir : il a 50ans et il est toujours neuf.

Fin de journée dans Fukuoka, balade près des yatai qui ont à nouveau pris possession des trottoirs.

C'est encore assez calme, mais d'ici une demi heure on devrait avoir beaucoup plus de mal pour circuler.

Cliché d'un des restaurants discrets qui foisonnent dans les grandes villes.
Il faut se démarquer du voisin, se faire voir et attirer le client potentiel.
Raté, on ne mange pas de crabe.

Et une petite vue de la rivière pour finir.

À demain !