Japon 2012 - J03

Ce matin, Ebisu. Station de la Yamanote (detail ci-dessous) au sud de Harajuku, elle désert un quartier à l'architecture... moche. Y a pas d'autre mot. On se croirait parfois chez Disney. C'est dire.

On voulait voir le musée de la photo. En fait de musée 'didactique'. Il s'agit d'un hall d'expositions tournantes. Nous en avons vu une, présentant les travaux d'un photographe japonais sur les 50 dernières années. Son travail étant centré sur les accidents et catastrophes, l'expo est tantôt dérangeante tantôt qurprenante, mais jamais voyeuriste. Quelques clichés étaient vraiment intéressants et auraient mérité une meilleure mise en valeur. Carton rouge au directeur de l'expo qui indique pour chaque oeuvre le matériel utilisé, l'année de prise de vue, mais surtout pas le contexte ni le lieu. Traversée du Ebisu Garden (en fait une esplanade pavée entourée de restaurants et boutiques chics), pour prendre peur devant le restaurant de Rebuchon (visez un peu l'architecture made in France qui n'a strictement rien à faire là) et nous diriger vers le musée de la marque de bière Yebisu.

Pas de visite à proprement parler (payante, uniquement en japonais, et à heures fixes), mais une sympathiques galerie retraçant l'histoire de la marque. Nous avons fini à la boutique, pour gouter les produits locaux, il faut bien. Direction Shibuya pour une après-midi shopping/balade dans les rues les plus commerçantes de Tokyo. Avant ça, repas sur le pousse devant la gare (à côté d'Hachiko, le chien de la légende) après nous être aprovisionnés dans les sous-sol de la gare (multiples petits étals offrant salades, gyosas, nouilles, bentos, brochettes, poissons, beignets, fruits (chers), gâteaux, biscuits, et tout ce que vous pouvez imaginer de la cuisine japonaise).

 Je vous passe le détail de la balade shopping. Mais j'essaye de faire une revue de détails des achats un jour prochain.

Retour à l'hôtel pour la douche de 17h, et ce soir, direction le centre de Tokyo pour manger au 'Ninja', un restaurant à thème qui faute de me nourir a une ambiance sympa. ^^
(Ça c'est mon dessert.)

Lexique du jour :
Yamanote : c'est au réseau de métro de Tokyo ce que le périphérique est au réseau routier parisien. 34.5km de long (au lieu de 35 pour le périphérique) elle engloble le centre névralgique de la ville et relie les principaux quartiers. En 50min, on passe par Shinjuku, Takananobaba, Ikebukuro, Ueno, Akihabara, Tokyo, Shimbashi, Shinagawa, Shibuya, Harajuku, Yoyogi (et j'en passe). On peut presque visiter tout Tokyo en restant sur cette ligne.

Japon 2012 - J02

Aujourd'hui, petit programme. Direction Asakusa en espérant qu'en deux ans les travaux du Senso-Ji seront finis. C'est le cas. Traversée express de la rue piétonne piège à touristes puis Omikuji pour ceux qui veulent connaître la bonne fortune (on espère). Au passage, interview pour une télé japonaise pour dire que le service au Japon, c'est vraiment trop top. Oui oui, mieux qu'en France. Et raconter nos vies un peu aussi, et nos t shirts de geek. En japonais. Parce que c'est mieux (aha)

Direction kappabashi street pour pleurer sur de matos de cuisine plus ou moins de luxe. Certains couteaux étaient magnifiques, et franchement hors budget.

Retour vers l'est vers le Asahi building et le Tokyo Sky Tree.
L'affluence fera que la montée vers le panorama à 450m deviendra une traversée du centre commercial.
Loft (gadgets), Ghibli Store (trouvé une serviette Totoro), epicerie de vente en gros de friandises et gateaux (pris 2kilos), boutique du Sky Tree (trouvé une serviette Naruto).

On décide de rentrer à l'hôtel en passant par le Kuro Shrine (petit temple juste à côté de la station de métro), histoire de le voir plus en détail après y être passé 20 fois à côté. Un peu de travaux (normal, on est au Japon), certains bâtiments fermés. Bref un petit temple de quartier sans rien d'exceptionnel si ce n'est sa couleur et ses troupeaux de moustiques.

Après une bonne douche et quelques minutes au frais, descente vers Akiba. Rendez-vous avec Prom, Erhune et les shmupers US devant le HEY. Ca sent la soirée sympa en perspective.

Japon 2012 - J01

Encore 45 minutes de vol, et nous voilà posés à 10000km de Paris.
Ci-joint quelques photos du vol.
Décollage à travers les nuages.
Survol de la Sibérie de nuit avec un magnifique coucher de Lune rouge (photos impossibles)
Arrivée à Tokyo au petit matin.

Arrivée sans encombre à Haneda, puis 15minutes de monorail, une première ligne de métro, une deuxième ligne de métro, un peu de marche (avec une montée traitre qui fait regretter de se trimballer une valise de 15kgs (certains sont à 20 kg dès l'embarquement #jdcjdr) et nous voilà à 7h du matin à l'hôtel. Impossible de s'enregistrer, donc on dépose les valises et on file à Shinjuku (direct en Chuo-Line). Là bas en attendant que les magasins et guichets (pour le train) ouvrent, direction le petit parc niché au pied de la mairie de Tokyo. Toujours à sa place, nous avons la chance de constater que les travaux sont finis. Le petit temple est resplendissant et semble bien seul au milieu de la forêt de buildings de Shinjuku Ouest. Sans les chants assourdissants des cigales qui nous entourent, ce serait parfais pour se poser quelques minutes en attendant l'ouverture de l'office du tourisme.

Trop de bruit, flemme d'attendre, direction les rues commerçantes pour un premier tour d'horizon du quartier. Cette longue balade nous mène à faire le tour complet de la gare par le sud, ce qui fait une belle petite trotte, et permet de traverser de multiples ambiances différentes. Retour à l'hôtel vers 15h30, pour check-in, douche bien méritée, puis on décide d'aller faire un tour à Akiba. Balade, quelques boutiques de goodies et de figurines, repas pour une poignée de Yens dans une adresse sympa du quartier. Encore quelques crédits, et retour à l'hôtel pour un repos (enfin !) bien mérité.

Préparons le départ.

Certaines choses ne doivent pas être oubliées:
- les sous, déjà.
- la Suica
- le Konami e-amusement pass

Les sous, difficile de faire sans. J'ai juste mis deux billets de 1000Y, mais je montrerai un jour le reste de la monnaie nippone.

La Suica, c'est la carte de transport à Tokyo. Mais pas que. Il faut voir ça comme un monéo français : une carte dans laquelle on met de petites sommes d'argent (rarement plus de 10.000Y). C'est contact-less (pas de puce visible) et ça sert de porte-monnaie électronique. Comme il n'y a pas de carte d'abonnement de transport à Tokyo, chaque trajet est payé en fonction de sa longueur. Il suffit de presenter sa carte devant le lecteur en entrée et sortie de station, et la machine retire automatiquement la somme due en fonction du trajet. Pas besoin d'acheter un ticket à l'unité et dépendant du trajet voulu. Mais la suica est aussi reconnue par pas mal de magasins qui l'acceptent comme moyen de payement. Hop, on rentre dans un combini (explication à venir dans un article futur) pour acheter une bouteille d'eau et une revue, autant payer avec la suica plutôt que de s'embêter avec de la monnaie qui déforme les poches et salit les doigts.

L'e-amusement pass, c'est que du fun.Mis en place par Konami, le système permet à chaque joueur d'enregistrer sa progression et ses scores et même ses paramètres personnels de configuration du/des jeu(x) sur une carte à puce reconnue par toutes les bornes de la marque. Il suffit de l'insérer avant de jouer pour se retrouver 'dans les mêmes conditions' que dans son GeSen habituel (explication à venir, itou). Et comme le système est compatible avec tous les jeux de la marque, c'est bien pratique.




Lexique du jour :
Combini : contraction de l'américain : Convenience Store. Sachant que B et V c'est pareil en japonais, et que le E anglais se prononce I, Convenience devient "conbiniensu", soit コンビニ(konbini / kombini / combini). Y en a partout. Ce sont des supérettes de quartier qui cumulent pas mal de services. En plus de l'épicerie de base, elles font aussi traiteur, buraliste, centre de payement de factures, vendeur de places de spectacles, et j'en passe. En général ouvertes H24 7/7, elles portent bien leur nom :)
GeSen : c'est pareil mais avec Game Center. En clair, une salle d'arcade avec son lot de UFO-catchers, de bornes dédiées ou génériques et une ambiance sonore souvent assourdissante, malheureusement.