lundi 13 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jour 12 - Bampaku Kinen Koen (Toi, répète.)

Dernier jour possible de sortie culturelle, le dernier jour tout court étant traditionnellement réservé aux achats oubliés, remis à plus tard, ou à la dépense de yens surnuméraires (hahaha), je décide d'aller jeter un oeil au musée d'ethnographie d'Osaka. Parait que c'est pas mal, pis y'a un parc.

Bon. C'est à une heure de la maison, et le trajet empruntant le monorail, ça va me couter un demi bras. Ça tombe bien, un aller, un retour, ça fait un bras complet, y'en a un peu plus, je vous le met quand même ? Pas grave, en plus, il fait beau.

Un peu d'histoire avant d'arriver sur place : il s'agit de l'ancien lieu de l'expo universelle d'Osaka de 1970, qui a été réaménagé en parc visitable, et les bâtiments gardés pour faire des musées. D'où le monorail et tout.
Il y a donc un grand parc, qui contient le musée d'ethno, un musée d'arts and crafts, un jardin japonais et quelques autres jardins thématiques.

Il est 11h, j'arrive là bas, et je suis accueillie par ça :

(notez la grue du meilleur effet...)

Mouais. Pas gagné. Mais il fait chaud et beau, je vais déjeuner sur l'herbe et puis de l'autre coté, c'est quand même plus joli.


Petite balade dans le joli parc, déjeuner au soleil, mini sieste/bouquinage au bruit de l'eau qui s'écoule (il y a des petits ruisseaux partout), je me dis que le parc doit être bien sympa pendant les périodes de floraisons. Y'a notamment une roseraie et une tuliperaie (?) qui ont l'air chouette, mais ne veulent pas dire grand chose en novembre.

Petit passage par le Arts and Crafts museum, sans intérêt aucun à part une toute petite collection de tissus très chouette, mais les photos ne sont pas autorisées.
Bon, vu que c'est à coté du jardin japonais, autant faire le détour avant d'aller voir l'autre musée.

Et là. Jardin japonais. Automne. Plein soleil.
Bim bam boum, 2h dans le parc sans les voir passer.
Le lieu est un repère de papy photographes (vous allez comprendre), je fais ami ami avec un couple de vieux et avec un des jardinier du coin... Mais de toute façon, rien de ce que je peux raconter n’éclipsera le parc.






Et encore, cela ne lui rend absolument pas justice.

Sinon le musée ? Ouais, il était cool (en plus c'est vrai), mais décidément ma tête est restée là bas.
Ciao, parc, on se reverra !






dimanche 12 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jour 11 - Shinsekai et emplettes

Pour finir avec "Dessine moi Osaka", la matinée fut dédiée à Shinsekai, littéralement le nouveau monde. Il s'agit d'un quartier populaire construit tout début 1900 pour impressionner par sa modernité, détruit pendant la guerre et reconstruit ensuite dans un élan de cohésion nationale.

C'est resté enfoui dans les années 60, et le quartier en joue beaucoup. Au milieu de Shinsekai, Tsutenkaku, la tour locale qui assume avoir piqué l'idée de la tour Eiffel, qui était à l'époque accessible également par funiculaire parce que trop de sensations fortes.


En plus d'avoir un point de vue marrant sur la ville (haut mais pas si haut), monter dedans permet d'en connaitre plus sur son histoire, mais aussi de visiter le musée de Glico (inventeur des mikado, oui oui, les gâteaux, ainsi que de leurs homologues salés les Pretz) et le musée de Kinnikuman (manga et anime sorti chez nous sous le nom Muscleman avant d'être censuré parce qu'on ne fait pas la différence entre droite et gauche) dont vous trouverez ici le synopsis. Ça vaut le détour :)

Une fois tout ça intégré, il était bien temps de gouter les spécialités locales : Kushikatsu et Takoyaki.
Le premier est un type de friture (mais j'ai trop mangé des légumes), le deuxième des beignets de poulpes. Je laisse les Takoyaki à ceux qui aiment les tentacules et....

En vrac : du boeuf, du poulet, du lotus, des champignons, des poissons, du poireaux, des oignons, de langue d'agneau, des pommes de terres, et j'en oublie surement. Best of the best (tellement qu'on en a repris en plus de ce que vous voyez là) : oeufs de cailles et saumon.

De base on avait pas pensé commander tout ça, on avait choisi de prendre un set de 10 à deux, raisonnables quoi. On avait juste pas fait attention au fait que le set de 10 était un set recommandé, et que donc les 10 que nous avions choisies, on les avait prises en plus. Ajoutez à ça les takoyaki du monsieur, et les takoyaki chou-cream du dessert (je ne pouvais pas laisser passer, en fait ce sont juste des profiteroles, perception), en s'en est tirés pour une 30aine d'euros max en tout. #Japon.

Petite salle d'arcade dans le thème croisé sur le chemin : les bornes indiquaient la date de sortie du jeu à chaque fois, et ils avaient un petit corner SHMUP... un peu trop rétro pour moi :p
Après avoir mis Adam dans son RER, direction Osaka Eki pour un peu de découverte shopping : un lieu qui rassemble un Tokyu Hands, un Pokemon Center et une Ghibli store ne peut pas être foncièrement dénué d’intérêt (Bonjour Monsieur le Banquier, je vais bien et vous ?).



Enfin, ça reste les vacances, donc rentrage et méga Gorogoro : 

The title of this article is “Acting Goro-Goro”.
Here, the heavy object that “rolls” is a human body!  Imagine a man lying on a floor, not at rest, but rolling to the right, then rolling to the left.  Then again rolling to the right, rolling to the left. If you see such a man in the living room, for all practical purposes, what do you think this man is doing?
The correct answer: doing nothing.
Of course, in a more realistic situation, he probably does not roll left and right physically.  But for a bystander, say his wife, if he is just lying and doing nothing, he appears just as good as rolling around in the living room for no purpose.
Hence “ゴロゴロする(go-ro-go-ro-su-ru)” or “act goro-goro” means lying (awake) but not doing anything useful and wasting time.  For example, stretching on a couch and flipping channels for a long time is definitely considered as acting goro-goro.
ゴロゴロしてないで 買いものにでも 行って来て。(go-ro-go-ro-shi-te-na-i-de ka-i-mo-no-ni-de-mo i-tte-ki-te) Stop acting goro-goro, and go to the grocery or something.
Extending from that meaning, one can also use this expression simply for doing nothing and just relaxing.

Petit diner léger à base de corn soup et de chou cream et go, demain, musée d'ethnologie !

samedi 11 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jours 9 et 10

Long time no see !

Je suis donc passée d'Okinawa (27°) à Osaka (15°), ce qui fait un premier palier de décompression avant de revenir. Quoique.

Je fais donc découvrir la ville à Adam, ce qui est assez drôle. Conclusion : la comparaison que nous faisons d'habitude avec Paul est à nouveau validée : Osaka, c'est le Marseille du Japon.

Hier, journée touristes au Universal Studio Japan. C'est grand, c'est marrant, c'est moins carton à mon gout que Disney...

Forcément pas grand chose à montrer, mais un peu de l'univers Harry Potter :



(Poudlard le jour)

(Et Poudlard la nuit)

Sachez juste que nous sommes en novembre, qu'Halloween est donc passé et que re donc, c'est Noël.
Je ne veux plus jamais entendre un chant de Noël. 6h en boucle. Plus. Jamais. Le requin de Jaws est d'accord avec moi.






Après une nuit réparatrice et nécessaire, direction Denden town ce matin : le paradis des figurines, anime, t shirt et autres trucs d'Otaku.

La encore désolée, du shopping et pas beaucoup de photos... Mais nous sommes tombé sur le Lawson (franprix) Dragon Quest du coin :





Une fois nos sacs bien remplis (et nos estomacs, CoCo Ichiban powah), direction dotomburi, la grande rue vivante et commerçante d'Osaka.
Vous trouverez plein de photos faites par Paul sur ce blog et beaucoup plus jolies que les miennes...
Sachez juste que les tacos (les poulpes) mangent du taco. C'est important, les boules de poulpe étant la spécialité d'Osaka.


Sur ce, je vous laisse pour continuer d'essayer de me reposer, demain, Shinsekai et probablement un petit retour à DenDen ou Dotomburi, et je remets Adam dans son avion, y'en a qui travaillent quoi.

jeudi 9 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jour 7 et début 8 - Le nord de l'île, last day in Okinawa

Hello à tous !

Encore une fois, un article un peu tardif mais néanmoins existant !

La journée d'hier fut dédiée à l'exploration du nord de l'île. N'ayant pas le permis, j'ai jeté mon dévolu sur une excursion d'un jour tout compris, ce qui à l'avantage de ne demander aucune organisation, mais l'inconvénient qu'il faille tout faire très vite.

Ceci dit, j'ai passé une partie de la journée à discuter en japonais avec la guide (qui ne supporte plus les touristes chinois, ça alors) et en anglais avec un allemand tout perdu tout seul, et bien content de trouver quelqu'un à qui parler.

Histoire de visualiser, voici en gros le trajet, pas loin de 300 Km en car :






Départ au petit matin :




Direction Cape Hedo, l'un des sinon le point le plus au nord d'Okinawa. L'endroit est d'autant plus intéressant qu'on peut comparer avec les falaises irlandaises de l'année dernière. Pas tout à fait la même météo ni la même vue, mais toujours l'érosion sans pitié de la mer et du vent :







On reprend le bus, direction Daisekirinzan, littéralement la montagne avec des forets de grosses pierres. Ou les grosses pierres dans la forêt de la montagne ? Si quelqu'un sait m'expliquer dans quel ordre on est sensé recomposer des suites de kanjis, ça m’intéresse.

Il s'agit d'un coin paumé d'où partent quelques chemins de mini randos au nom évocateurs : la rando des pierres, la rando avec vue, la rando de la foret tropicale, la rando pour les enfants.
Elles font toutes entre 25 et 40 minutes.
Suite au "vous avez une heure" de la guide, j'ai donc décidé de marcher vite, histoire d'en faire deux : la rando des pierres et la rando avec vue (pas le droit de faire la tropicale qui ne finissait pas au même endroit :/).

Grande découverte, à Okinawa, les estimations de temps sont justes contrairement à l'île principale, j'ai vraiment dû faire un peu de marche sportive.
Les semi du coin (les cigales/grillons) font je pense dans les 5cm de long et un bruit absolument fou. J'aimerais partager le son, mais #Blogger.
Enfin le grand jeu, c'est de donner des noms aux pierres en fonction de leur forme. Et bah les japonais ont de l'imagination.





J'y ai également vu des champs de papillons (impossible de prendre une photo correcte), des corbeaux de 2 mètres (au moins) et des tas de pierres étranges.

Mais pas le temps de se reposer (sinon j'aurais fait une rando de plus ^^), direction le lounge privé de la JAL à Okuna pour manger. Je vous passe le repas gargantuesque et la description des chinois découvrant le principe de buffet à volonté pour m’éclipser vers un petit truc qui me semblait avoir entendu : praibato bichi. Private beach.
Bah si j'avais su, j'aurais zappé le repas (chronométré bien sûr) et emmené mon maillot avec moi :




Après test jusqu'aux genoux, même en méditerranée j'ai connu l'eau plus froide. Toi je te retiens, et j'aurais ma revanche.

Mais trêve de plaisanteries (et de cris de tout le monde, "Quoi ? Elle met ses pieds dans l'eau ? Mais quelle rebelle !"), nous reprenons le car en direction de l'aquarium.
Qui n'est en fait pas un aquarium, mais un énorme espace dans lequel se trouvent plusieurs musées dont l'aquarium.
En entendant le fameux "vous avez deux heures", vous imaginez bien qu'il était hors de question de se contenter de l'aquarium.

Ceci dit...

(j'aime toujours autant les photos de méduses dans le "noir"...)

 (l'Anguille-jardinière mouchetée est un des symboles d'Okinawa. Je les appelle personnellement poissons tape marmotte du fait qu'ils sortent du sable en attendant un coup de marteau. Je suppose.
Accessoirement cette phrase a demandé l'aide de tout le staff du Starbucks où je suis posée pour retrouver le nom japonais, puis quelques errances wikipédiennes pour trouver un nom français prononçable. Parce que bon,
Heteroconger hassi c'est quand même moins fun.)







Du coup, aquarium en une heure, et gogogo : deux autres spots à voir : le village historique et la maison du "Dream tropical". Le premier est une reconstitution de maisons typiques, la deuxième, un parc botanique avec trois grandes serres, qui aurait mérité beaucoup plus que les 20 minutes que j'ai pu y passer. Toi aussi, on se reverra.





Vous devez le remarquer, la couleur du ciel a quelque peu changée depuis la plage. De fait, je suis rentrée au car (pile dans les temps) sous une pluie tropicale chaude et abondante, très agréable. Problème : 2h de car pour rentrer en étant transpirante ET trempée. Avec la clim. Inutile de préciser
1 - que ca sentait un peu le chien mouillé ^^'
2 - que j'ai attrapé la crève (rien de méchant bien sûr)





Enfin, hier soir, retour à la Ramenya qui tue, et surtout valises.
Elles m'attendent dans un coin locker de la gare pour quand il sera l'heure de migrer à l'aéroport. En attendant, quartier des potiers, derniers achats (dont un sac de voyage plus grand que le petit complément que j'avais emmené "au cas où", DonQuihotte, toi qui nous sauve de tout.)











Puis refuge au Starbucks le temps d'écrire cet article... et d'attendre la fin de la pluie !

La prochaine fois que vous aurez de mes nouvelles, je serai rentrée à Osaka pour des aventures un peu moins inattendues, plus geek, certainement plus froides, et tout aussi plaisantes !

Okinawa, tu vas me manquer !





mardi 7 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jour 6 - Jardin et Campus

Après un petit déjeuner tranquille bien mérité à base de mangues (et une répétition de Poireaux à rattraper), direction Fukushuen.
Il s'agit d'un jardin qui scelle l'amitié de Naha (Ryukyu donc) et Fuzhou (Chine), selon les règles des jardins chinois.

C'est tout tranquille, et on s'arrêterait bien bouquiner à l'ombre d'une pagode avec le bruit de l'eau.
Morceaux choisis :






Le soir il y a des illuminations, mais c'est seulement le week-end, donc c'est mort pour cette fois.

Je crois qu'il me reste encore le quartier des potiers à voir et j'aurais fait le tour des choses immanquables à Naha.
Les illuminations de Fukushuen, l'interieur du château, et Taataki (au milieu de l'île) resteront probablement sur la to do list de la prochaine fois... avec plein d'autres chose.

Après cette balade matinale, direction les derniers achats dans les passages couverts (les second thoughts tout ça) puis 2h de bus pour rejoindre Adam sur le campus de OIST, l'université du coin. Bon y'a pas à dire, c'est grand, beau, les pelouses sont épilées à la japonaise, la vue est terrible, je suis jalouse. Je veux les mêmes bâtiments et les mêmes jardins à Paris 5. Si y'a pas la vue je garde la mienne, spa grave.




(non c'est pas bien cadré)
Visite des labos, des bâtiments, waaaah dans tous les sens, et diner avec les collègues en nippo-englo-franco-truc. C'était bien chouette... même s'il a de nouveau fallu 1h30 pour rentrer.

Fin de l'histoire pour aujourd'hui, demain réveil à 6h30 pour faire plein plein d'heures de bus.... Mais je pars voir le nord de l'île ! Photos de mini trek et d'aquarium à prévoir (théoriquement ^^) !


lundi 6 novembre 2017

Japon 2017 bis - Jours 4 et 5 - A l'aventure et shopping

Oj !

Pas d'article hier parce que pas vraiment de photo et surtout, j'avoue, la fatigue m'a eue. Voila malgré tout la rue à 7h du mat :



Je commence par le snorkeling. C'était une première pour moi et je vous avoue, je ne suis pas sûre de recommencer : autant je n'ai pas le mal de mer en bateau, autant une fois avec mon tuba, la tête dans la flotte, j'ai rarement été aussi malade.
La faute aux vagues et à l'hyperventilation je suppose.
Je vous passe les détails, mais je ne le souhaite à personne.

N'empêche que si on oublie ça, c'était assez fantastique : j'ai vu des coraux, plein de poissons zèbres et de poissons papillons, des poissons trompettes, des concombres de mer, des bancs de 200 poissons qui me foncent dessus, des poissons clowns, 2 tortues et 1 requin.
Et probablement encore plein de choses que j'oublie. Je ne pensais pas, mais ça fait vraiment une différence avec un aquarium.

On a fini tranquillou la soirée au pokestore (tout nul) et à la jump station (même chose) le temps que je me remette et que je puisse avaler quelque chose, et ensuite, izakaya.

Pour le récap, la nourriture ici est juste folle : j'ai mangé des ramen qui déchirent, un menu complet dans une gyozaya trop bonne (et les gyozas n'était pas le meilleur du menu), des soba qui tuent, des udons dans un tout petit bouiboui local et ce midi des Tori dango de fou et un riz avec un jaune d'oeuf frais cassé dessus pour 400 yens le tout.

Niveau spécialités locales j'ai enfin gouté les umibudo (littéralement raisins de mer) et c'est assez marrant, le tofu aux cacahuètes (et bah le tofu qui a du gout, c'est top), la glace à la patate douce et au sésame noir (les deux excellents). Mais toujours pas la tarte patate douce qui est LA spécialité.
Moralité, Okinawa, pour manger, c'est la joie. Et comme il y a beaucoup d'américains qui vivent là, si ca manque, y'a des steackhouse à tous les coins de rue.

On est rentrés salés, crevés, coupdesoleillés (enfin juste moi), et on a appelé ça un jour.

Aujourd'hui, Adam est retourné travailler sur le campus, de mon coté, c'était journée shopping et balade dans le coin. La rue à touriste, vous l'avez en haut de l'article vide à cause de l'heure. Mais je loge aussi à coté du marché populaire du coin :






C'est super étendu et on y croise un mélange très étrange d'échoppes d'ingrédients traditionnels, de boutique de vêtements pour les vieilles du coin, et d'énooooormes boutiques à touristes qui vendent tous les mêmes choses (mais jamais de cartes postales).
On y trouve des vestes aussi, si vous voulez.



Au delà de ça, il y a aussi un marché couvert façon halles :
où l'on peut trouver des produits frais, principalement de la viande ou du poisson.

Enfin, de l’intérêt de chercher les 100yen shop, on tombe sur de jolis endroits, à deux pas de la maison.

Voila voila, c'est tout pour aujourd'hui (et hier), demain... je ne sais pas encore !