mercredi 10 septembre 2014

Japon 2014 - J04

Journée autocar aujourd'hui.

Départ à 9h du sud de Tokyo pour rejoindre Nikkō, 150km au nord.
Je vous passe la guide japonaise et la touriste espagnole qui ouvrait la fenêtre du bus climatisé, pour en arriver directement au Nikkō Tōshō-gū, sanctuaire créé en l'honneur de Tokugawa Ieyasu par son fils Tokugawa Hidetada alors shogun en 1617.
Le sanctuaire renferme la tombe de Tokugawa, tout en haut de la colline. 

Mais la vue à la descente est pas mal aussi, au travers de la  torii qui délimite le sanctuaire.

Sur les cotés, les chemins de service qui ceinturent la colline sont tout aussi accueillants.

Après un repas traditionnel dans un relai touristique qui nous (les 40 personnes du car) était réservé, nous partons vers l'ancienne villa impériale.
Ils étaient pas mal logés, il faut le reconnaître.
Voilà un des patio intérieurs.

Et un cerisier de plus de 400ans qui domine la demeure depuis un des angles du jardin qui l'entoure.

La vue depuis certaines chambres était plutôt agréable. D'autant que des cours d'eau et de petites cascades agrémentent la vue du chant de l'eau vive, ce qui ne gâte rien. (Mais ça rend pas super en photo, je le reconnais).

Entre le parking et la villa, on croise plein de libellules rouges. Clic, clac, canon, c'est dans la boîte.

Après un passage rapide par une des multiples grandes cascades de la région via un point de vue qui était sur l'itinéraire retour du car, nous rentrons sur Tokyo.
(Je vous passe la cascade, le chemin pour aller au point de vue étant bien plus intéressant que le point de vue lui même.)

À Shinjuku, le car nous dépose près de l'entrée ouest de la gare. Comme notre objectif est le Kabukichō, situé au nord-est, on en profite pour passer par de petites ruelles historiques situées sur le chemin et qui doivent être rasées depuis quelques années. Les JO de 2020 à Tokyo approchant, leur sort devrait vite être réglé (à mon plus grand regret). Ces ruelles sont un nid d'izakayas miniatures qui s'échangent leurs vapeurs de cuisines et leurs fumées de grillades tout en invitant le visiteur à venir y dépenser quelques centaines de yens.
Note pour les béotiens :
En France, les restos 'japonais' (les sushi-brochette standards) sont des aberrations. Ici, les brochettes servent d'alibi pour s'enfiler 3litres de bière avec ses collègues (de bureau, oui) entre 19 et 22h. Et cette activité ludique et souvent bruyante se déroule ici.


De l'autre côté de la gare, c'est le Kabukichō.

Demain, on est sage.
Asakusa (pour avoir une bonne raison d'aller prendre le petit déjeuner chez Mister Donuts).
Puis Ameyoko (parce que c'est cool et qu'ils auront sans doute encore des maïs géants).
Ensuite le PokéCenter (pour aller gratouiller Pikachu derrière les oreilles, et surtout en espérant y trouver plus de goodies intéressant que d'habitude).
Enfin, Akihabara, histoire de justifier le budget prévisionnel des vacances.

Ouf.

(Pendant que je tape cet article, il y a à la TV un talkshow improbable (japonais donc), qui discute de ballons d'étude atmosphérique, le tout illustré par des images de synthèse de vues spatiales sonorisées par les BO de E.T. et StarTrek (original série). C'est la musique qui m'a fait lever le nez du clavier, au cas où ce serait pas évident).

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