jeudi 18 septembre 2014

Japon 2014 - J12

Takayama.
Je vous y ai laissés hier.
Nous y sommes toujours ce matin.
Deux marchés hyper réputés nous attendent. Ils 'ouvrent' à 7h, on envisage d'y être vers 8h, sachant que notre train nous attend à 11h20.

Je vous épargne le détail, 5 photos des étals suffiront.


Une petite photo de la rivière, quand même, vu qu'il faut la traverser pour passer d'un marché (le français m'aide pas pour le coup, j'ai pas d'autres mots en stock sur le sujet) à l'autre.

Voilà donc le deuxième.



Hum.
Jetons un voile pudique sur cette scène, et allons faire un tour en ville.
Le retour de la rivière.

Et la grande torii en béton qui campe au milieu du village.
1 - elle est foncièrement moche.
2 - on se demande ce qu'elle fait là.

Au détour d'une ruelle, des hibiscus.
Cette fleur fait bien 12cm de diamètre.

La rouge est de taille plus raisonnable.

Pour faire simple, 9h30, le tour de ville est fini.
10h, après 4 passages à a supérette du coin (les rayons n'ayant pas changé entre 2 passages), on se décide à aller camper à la gare. C'est de toute manière là qu'il faudra être pour choper le train.

Train, train, train, bus.
4h plus tard, nous voilà à Magome.
À 8km à pied (et 300m de dénivelé positif, suivi de 400m de dénivelé négatif) de notre point de chute. Aucun site, guide, office du tourisme, autochtone n'ayant pu nous indiquer une durée théorique du trajet, on force un peu le pas histoire de le finir de jour.
(Dans la montagne japonaise, faut sortir la frontale passé 17h. J'exagère à peine.)
Pour cause de marche, avec sac à dos et besace photo, sur des cailloux et des chemins forestiers, près de petits ravins au fond desquels un torrent gronde, presque pas de photo au réflex. J'en ai fait plein avec mon téléphone, donc j'espère qu'elles seront exploitables une fois que je les aurais vues sur un grand écran.
Voilà quand même une vue pour donner une idée des chemins que nous avons empruntés.

Deux heures plus tard, zéro pertes (je reste persuadé que dans ce genre d'expédition le tarif militaire s'applique, et que donc on a toujours 10% d'effectif à sacrifier), et nous voilà à Tsumago.
Ancienne étape du Nakasendō (route reliant Tokyo à Kyoto via l'intérieur des terres), elle est tombée dans l'oubli après la construction du chemin de fer qui contournait les montagnes. C'est en 1968 que des habitants firent en sorte de faire revivre le village qui est quasi entièrement reconstitué dans son état quasi traditionnel aujourd'hui ; modulo la centrale électrique à l'entrée du village, les routes goudronnées, les éclairages électriques, et le parking de bus à touristes.

Mais y a un chat, donc c'est cool.

Demain, marche, train, train, train, bus pour aller faire trempette à Takaragawa, autre trou paumé réputé pour ses sources chaudes et ses bains en extérieur.

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