samedi 3 novembre 2018

Japon 2018 - Jour 04 - de Shibuya à Odaiba

Bonjoir à tous !
(Le décalage horaire n'aide pas, j'avoue).

Avant toute chose et parce qu'il ne me semble pas l'avoir fait avant, je vous montre en vitesse où j'ai passé ces dernières journées. Au Honbu Dojo du Bujinkan, à Noda.
C'est comme à la maison, mais en mieux (désolé Yannick).


Revenons à nos moutons (Mē-).

Aujourd'hui, périple dans le nord pour aller voir Edo Wonderland (parc d'attraction en carton, reconstitution d'une ville d'époque).
En fait, rien de tout ça, le train initialement prévu étant bondé, et les solutions de secours étant à la limite de la blague (trajet quasi deux fois plus long, quand la base de calcul est de l'ordre de deux heures, ça fait pas réfléchir longtemps), on est allé voir ailleurs.

À Shibuya dans un premier temps.
Ceux qui ont suivi les épisodes précédents, connaissent, les autres ont du rattrapage à faire :).
Pour résumer, c'est un des temples de la consommation : des boutiques de fringues, des restaurants, des boutiques de chaussures, des restaurants, des boutiques de musique, des restaurants, et la liste peut continuer longtemps.
Pour moi c'est la localisation d'un de mes antres de perdition : Tokyu Hands. (le BHV fait drugstore de campagne à côté, dans l'idée.)
Du coup passage au Tokyu Hands, après escale dans un 100Yens -shop, parce qu'il est sur le chemin, Ok. Bon, parce qu'on l'a mis sur le chemin, j'avoue.
Pour information, Tokyu Hands, c'est un de ces magasins magiques qui en plus de m'inciter à installer une tente et un réchaud à gaz (fournis sur place) dans les rayons bricolage et travaux manuels, proposent au détour d'une allée des déguisement pour chiens (Christmas is coming),

voire des calendriers 'bouche d'égout'.
(Oui quand on a des plaques aussi classes on peut se le permettre).

Ensuite, petite balade pour aller voir un matsuri (festival de quartier, cf épisodes précédents).
En fait il s'agissait d'un Bunkasai (festival étudiant, sorte de journée portes ouvertes dans les lycées et universités, où les étudiants font des animations et des stands de nourriture pour récolter de l'argent pour leurs clubs et associations). L'ambiance est bon enfant, c'est bondé, y a une scène avec de la musique, des spectacles, et des stands improbables.
Je vous présente le sandwich - petit beurre chamallow fondu-
Si.
Que même c'est vendu par deux, avec un topping de chocolat et des smarties.

Et pour vous donner une idée, voilà les gentils étudiants trop heureux de nous refourguer vendre ces merveilles. :)

Mais un matsuri au japon, c'est aussi le tri des déchets (nombreux). Voilà donc, tous les 50 mètres, quelques étudiants qui gèrent des poubelles de tri : qui brule, qui brule pas, plastique, papier, bois (baguettes), emballages polystyrène, et bien sur une poubelle dédiée aux restes alimentaires.

Ensuite, direction Odaiba (l'île artificielle) pour le Dream Yosakoi Matsuri.
Le Yosakoi, c'est la version moderne des danses traditionnelles locales, régionales.
Donc en version matsuri, c'est plusieurs centaines de personnes venues d'un peu partout de l'archipel, avec instruments, costumes et bonne humeur pour présenter leur danse à eux qu'elle est mieux que celle du voisin.

Pour en revenir au sujet d'étude, de nombreuses troupes ont défilé (danse et musique).

Sous l'oeil d'un public massivement équipé en matériel photographique.

Et devant le club de troisième âge du coin.
(En réalité les officiels frileux venus soutenir/sponsoriser/surveiller l'évènement). 

Suite des festivités pendant une bonne demi heure, en fin d'après midi.

Et reprise pour une bonne heure de parade en début de soirée.

Ah oui, le japonais aime les drapeaux.
Les gros drapeaux.
Parce que ça fait joli quand on le bouge dans tous les sens.
Moi aussi j'aime bien :).



Ils sont pas mal les costumes, quand même.

Fin de journée à Odaiba au centre commercial dans l'un des centres commerciaux du coin.
Nous on cherchait à manger salé. Mais j'ai perdu un oeil en passant devant la boutique des barbes-à-papa.

Demain suite (et fin, snif) de l'entrainement.
Puis avion pour enfin arriver à Okinawa (YATTA !)
Sans doute pas grand chose à raconter, donc suite des zaventures lundi.

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