Ce matin, Galway suite et fin.
Enfin, pas mal de redite mais on s'est dit qu'il y aurait plus à faire dans une ville de 70000 habitants sur la côte que dans une autre de 20000 dans les terres.
Surprise en ouvrant les rideaux : il fait beau, vraiment.
On se décide donc pour aller voir la plage.
Hum.
Dix petites minutes de marche, et voilà.
Il fait pas si beau que ça (mais il y a du bleu dans le ciel, ok), et il y a du vent.
Genre beaucoup.
Un truc à vous retourner un dolmen.
Du coup, bah ça bouge un peu.
Retour vers Galway, dos au vent, et sous dix minutes de pluie drue qui trempe nos jeans (et tshirts, polaires, cheveux et tout ce qui dépasse).
Les deux heures de balade en ville qui ont suivi ont été humides.
Mais le ciel bleu est toujours là quand on arrive.
Comme c'est assez rare pour ne pas s'en lasser, je vous en remets une couche.
Au revoir Galway, bonjour la route (beaucoup moins drôle que celles du Connemara) pour filer vers l'est à Athlone. Petite bourgade paumée au milieu de l'Irlande, notre dernière étape avant Dublin, et son aéroport.
La dite bourgade est 'connue' (?) pour son château : le machin là, entre le pont à droite et le restaurant indien à gauche.
Et son église (moche), vue depuis le château ci-dessus.
Comme ils ne manquent pas d'humour, ou que le neveu du concierge a tous les droits, ou que l'affluence de mouettes les rend nostalgique de la grande ville, ils ont suspendu des pigeons en plastique dans le château.
Et c'est même pas une blague.
S'en suit la visite du bled.
Je m'interroge encore sur les substances consommées dans les cabinets d'architecte/décorateurs/urbanistes/peintres du coin.
Ils ont pondu ça :
Et ça :
Voilà la porte, en gros plan, parce qu'elle le mérite et que votre ophtalmo me remerciera (ou pas).
Y a ça aussi.
Que le vert soit une blague j'en doute pas, mais l'ensemble peut rendre aveugle.
Ou encore ça.
N'ayant plus de mots pour exprimer tout le dégout que je peux éprouver pour ces façades immondes, je me rabats sur l'entrée de service d'un pub plutôt sympa : un enseigne Bulmers, des fûts, une vieille pub Guinness ... il ne manque rien.
Dernier détail cocasse (photo volée au téléphone dans une boutique) : en Irlande comme ailleurs, tout peut devenir un décapsuleur.
Demain, on file à Dublin faire un tour rapide de la ville, puis aéroport.
Le dernier post sera tapé dans l'avion ou à Paris.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire