Un jour, une photo. Ou pas...: Japon 2017 bis - Jour 3

Lever un peu triste sous la bruine, mais spa grave il fait toujours chaud.
Aujourd'hui quelques heures de bus pour aller un peu plus dans le nord de l'île.

D'abord un village à touristes : Ryuukyuu Mura, du nom du pays Okinawa avant qu'elle ne devienne japonaise.
En gros, des maisons récupérées un peu partout sur l'ile de 1700 quelque chose à plus récemment et rassemblées, avec des minis spectacles de danse, chant et autres trucs tradi, et un peu d'artisanat.

On peut, moyennant supplément, s'initier à la poterie, à la peinture sur verre, au tissage, à la mise en bouteille de l'Awamori (le sake local unique grâce à son champignon sombre), à la peinture sur shisa et encore plein de choses qui ne me reviennent pas.

C'est très plastique, mais c'est marrant, et on apprend plein de choses : les Abu, serpents locaux eux aussi, peuvent gober des chats (D’ailleurs en japonais, le mot c'est boire. On utilise manger que quand on mâche), et les mangoustes ont été introduites sur l'ile pour s'en débarrasser (des mangoustes, pas des chats). Moralité, elles les mangent de temps en temps mais préfèrent carrément d'autres espèces de mammifères. Fumble d'écosystème.

J'aurais pu vous montrer de jolies photo de maisons, ou une vidéo de danse tradi, ou encore vous raconter pourquoi la muséographie japonaise est toujours aussi pourrie, mais en fait non. Je voulais partager avec vous CreepyGuy, la mascotte du lieu.

Sortis de là et après un ma foi bon soba (je me fais exploser le ventre à coup de Soba/Ramen/Gyoza/Udon depuis deux jours, et c'est cool), direction petite cascade.

Au passage (vous allez comprendre le problème de météo) :

C'est la cascade de la tristesse parce que celle que j'avais repérée est tellement inaccessible qu'on a dû laisser tomber. Ceci dit, elle était cool quand même et on a fait un concert privé Basse Alto avec des switch de pupitres de fous.