dimanche 26 février 2017

Japon 2017 - Jour 08

Bobo les pieds !
En gros, en plus d'une visite détaillée des transports en commun en périphérie de Fukuoka, on a pas mal marché. Mais on a vu plein de trucs cools.

Train, puis bus, puis bateau.
Avant de prendre le bateau et en attendant que la machine à ticket arrête de se mettre en sécurité, on fait un petit tour du port, enfin, des 200 mètres carrés autour de l'embarcadère, on tombe sur un des chats locaux, pas farouche, et ça donne ça.

Ensuite quinze minutes de ferry pour rejoindre Ainoshima, une île au large de Fukuoka, au nord.

C'est une des îles à chats du Japon.
Et c'est fun.
500 habitants humains, plus d'une centaines de félins, de toutes confessions.
La vie est dure de bon matin.

Regard blasé sur les nouveaux touristes.

Réveil musculaire matinal.

Zen et serein, on attend l'apéro à côté du dernier cadavre.

Voire on tire la langue à l'énième photographe qui couine des "miaou" dans l'espoir qu'on pose.

Cause toujours tu m'intéresses.

Remarquez les avancées technologiques locales, ils ont des mini camions amphibies.

Mais non je pose pas, je médite.

Petit regard vers notre ferry qui nous attend.

Yin et yang se tapent gaiement dessus, amicalement.

Le roi du port, c'est lui.

Et on repart vers la civilisation en laissant d'autres visiteurs et les pêcheurs locaux derrière nous.

Une traversée nord-sud de Fukuoka plus tard, en train (après le bateau et le bus), et nous voilà au Dazaifu, le grand temple à voir dans le coin.
Il est vendu par les autochtones comme le Kiomizu-Dera local, et c'est à croire qu'ils n'ont pas vu l'original...
Dimanche après-midi en banlieue de Fukuoka, on sent vite qu'il n'y a pas grand chose à faire d'autre. On est pas tout seuls

Rue commerçante piège à touristes, passage obligé de tous les gros temples du style.
Si vous voulez une théière géante, ils ont.

La cour principale du temple, ses lanternes, et sa fontaine.

Un miko passe par là, je shoote.
C'est joli un hakama rouge.

Session calligraphie, histoire de remplir un peu plus le carnet dédié.

Les pruniers en fleur ont du participer à l'affluence.

Comme je l'expliquais précédemment, les omikuji qui annonces une 'mauvaise fortune' sont laissés à purifier au temple. Et on apprend ça très tôt ici.

Tiens, encore un truc très japonais. Trente photographes grabataires qui mitraillent une pauvre fille.
Je suppose qu'il s'agit d'un des clubs de photo local qui a loué les services d'un modèle pour profiter du temple et des fleurs pour faire un shooting.
C'est sordide.

suite de la visite avec une montée sur la colline sous des torii rouges.

en plus des torii, certains arbres valent le détour.

Ils le valent tellement que même le temple ne les touche pas, mais les intègre.

Deuxième bain de foule pour rejoindre la gare.

Le bon goût japonais s'exprime aussi dans les tenues pour rats à poils longs.
Admirez ces fraises à quatre pattes.

Au milieu de la foule, un bonze fait l'aumône pour son temple.

Retour via un des trains de banlieue comme le Japon sait les entretenir : il a 50ans et il est toujours neuf.

Fin de journée dans Fukuoka, balade près des yatai qui ont à nouveau pris possession des trottoirs.

C'est encore assez calme, mais d'ici une demi heure on devrait avoir beaucoup plus de mal pour circuler.

Cliché d'un des restaurants discrets qui foisonnent dans les grandes villes.
Il faut se démarquer du voisin, se faire voir et attirer le client potentiel.
Raté, on ne mange pas de crabe.

Et une petite vue de la rivière pour finir.

À demain !

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