lundi 20 février 2017

Japon 2017 - Jour 02

Oubliez les cascades, changement de programme.

Départ sans encombre de Tokyo, on prend notre train, et on longe la côte au sud-ouest de Tokyo.


Astuce si vous voulez prendre le train au Japon en hiver : le marcel est de rigueur.

On arrive à Kawazu.
Le souci c'est que l'intégralité du train y descend aussi.
C'est le Kawazu Sakura Matsuri.

Les cerisiers sont en fleur (fin février, oui) et les japonais n'ont pas attendu longtemps pour venir.
Sachant qu'en plus la météo annonce une saucée massive pour la fin d'après-midi et que notre planning initial nécessite un déplacement en bus pour se rapprocher des cascades, on s'est dit que les cascades vivraient très bien sans nous, et qu'un petit O-Hanami ne serait pas désagréable.

Donc, direction l'hôtel pour poser les sacs, et ensuite balade.
L'hôtel, c'est en fait des bungalows sur la plage, face au pacifique.
La vue à 13h est pas mal, mais le temps de gâte.



Retour vers la ville en passant déjà sous des cerisiers.


Plein.


Non, mais vraiment.


Matsuri en ville, dit gestion de la foule et de la circulation.
Pour gérer au mieux sa capuche dans le vent et la pluie, shistemu Di.

Un matsuri c'est aussi de la bouffe.
Enfin, non, c'est de la bouffe. Le thème du matsuri c'est un alibi.


Pour poser la bonne ambiance, on croise des panneaux comme ça, indiquant les consignes à suivre en cas de Tsunami.


Encore des cerisiers.
Vu qu'il y en a tout le long de la rivière, on a pas fini.


Tiens, un gant oublié que quelqu'un a planté sur la barrière.


Et encore à manger, là des brochettes de poisson qui ne m'intéressent pas pour autre chose que la photo.


Sous sa tente, un monsieur a sorti ses bonzai de Sakura.
C'est toujours pas ma came, mais c'est mignon quand même.


Au détour d'une rue, on tombe sur un geyser d'eau chaude. 600litres à 100° toutes les heures.
Sachant qu'en attendant le spectacle, on est au sec sous une tonnelle, avec les pieds dans de l'eau thermale locale. Le tout gratis.
C'est bien le Japon quand même !


Retour vers la civilisation en traversant la ville.
Un petit temple nous montre son arbre emblématique. Il a plus de 1200ans, de mémoire.


Il fait gris, il est 16h, il commence à pleuvoir et le vent se lève (il faut tenter de vivre), et on hésite.
On attend en centre ville une heure raisonnable pour manger ?
Ou on pille la supérette pour aller manger tranquille au bungalow.
Deuxième option, et retour dans la grisaille vers notre plage privée, de fait.
Juste pour poser le cadre, là j'écris l'article depuis mon lit, adossé au mur en bois avec le ressac 20mètres plus loin. Y a pire.


Demain, balade à Hamamatsu, encore plus à l'ouest.

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